Appliqué au revenu imposable, le tarif luxembourgeois d’imposition des revenus en vigueur pour l'année 2016 est le suivant.
Ce tarif correspond à celui de la classe 1.
Ce système de classes sera modifié à partir de 2018.
L’imposition des revenus à partir de 2017 se fera selon le tarif suivant.
Pour déterminer le montant de votre cote d’impôt (votre quote-part fiscale), vous pouvez appliquer la formule reprise dans les tableaux suivants issus du barème fiscal officiel, où R correspond à votre revenu imposable total ajusté que vous multipliez par votre taux marginal d'imposition (par exemple 20% selon le tarif 2016 si votre revenu tombe dans la tranche de revenus imposables ajustés comprise entre 22.750 et 24.600 euros en classe 1) et dont il faut retirer ensuite le montant forfaitaire correspondant à votre échelon de revenu (dernière colonne).
Vous pouvez aussi consulter la calculette fiscale de l’Administration des contributions directes pour obtenir ce résultat à cet effet (http://www.impotsdirects.public.lu/baremes/personnes-physiques/index.html).
Le Luxembourg majore votre cote d’un impôt de solidarité (versé au Fonds pour l’emploi) qui est actuellement de 7%, voire de 9% pour les revenus imposables de plus de 150.000 euros en classe 1 et 1a ou de plus de 300.000 euros en classe d’impôt 2.
Au cours de l’année 2016, un impôt d’équilibrage budgétaire temporaire a été également perçu, sur le modèle de la « contribution de crise » prélevée au cours de l’exercice 2011. À charge des personnes physiques, il était perçu sur tous les revenus professionnels, de remplacement et du patrimoine, y compris des non-résidents. L’impôt d’équilibrage était fixé à 0,5% du revenu salarial total réduit d’un abattement correspondant en principe au salaire social minimum mensuel non qualifié (SSM).
Enfin, la contribution à l’assurance dépendance, qui est non déductible contrairement aux cotisations sociales, influence également le montant du revenu disponible après contributions (1/4 du revenu brut après déduction d’un abattement correspondant au quart du SSM.
En 2016, chaque salarié/retraité s'est vu également crédité automatiquement d’une somme de 300 euros par an au titre du crédit d’impôt pour salarié ou pensionné. À partir de 2017, ce crédit d'impôt est conditionné au revenu et dégressif (CIS 2017, p. 158).
Le crédit d’impôt monoparental, octroyé sur demande, s’élève, le cas échéant pour les contribuables en classe 1a, à 750 euros en 2016, dont il faut déduire, le cas échéant, 50% du montant des allocations (rentes alimentaires, frais d’entretien, d’éducation, de formation, etc., hors prestations familiales et rente d’orphelin) qui dépasserait la somme de 1.920 euros sur l’année. C’est ainsi que si la différence entre les allocations et ce seuil forfaitaire annuel équivaut à 1.500 euros, l’abattement sera réduit à zéro. Celui-ci est également proportionnel à la période d’assujettissement au cours de l’année d’imposition. Une nouvelle formule est entrée en vigueur pour les revenus de 2017 (CIM 2017, p. 158).